De par son apparence, Ji Hoo est très loin de laisser qui que se soit indifférent. La nature l'ayant pourvu d'un physique des plus attrayant, il sait parfaitement se servir de chacuns de ses atouts et faire sucomber les femmes.

Tout d'abord sur l'intégralité de sa personne, du haut d'un bon mètre quatre vingt et ne pesant qu'un peu plus de soixante de kilos, ce qui lui procure une silhouette relativement fine et élancée. Ces nombreuses expériences lui ont permis de se sculpter, au fil du temps, un corps à faire pâlir de jalousie les plus beaux mannequins. Une taille fine et plutôt marquée, des abdominaux fermes et un torse agréablement dessiné.

Après avoir observé l'ensemble, on s'attarde avec plaisir sur un visage androgyne, pouvant passer d'un adorable sourire à des moues invitants à la luxure la plus décadente. Une peau plutôt claire contrastant avec des cheveux tantôt d'un noir intense tantôt d'un roux des plus doux. Il à tendance à ce mettre des rajouts. De cette façon il peut passer du court au long en un éclair. Quand il les enlève sa coupe de cheveux naturelle est plutôt courte et une légère frange effilée vient lui caresser le front. On vient par la suite plonger dans un regard sombre d'une extrême profondeur généralement empreints de douceur. C'est finalement sa bouche, charnue et bien ourlée qui parfait sa beauté presque féminine.

Ji Hoo vient d'une famille très connue en Corée. Ses parents sont de grands musiciens. Alors que son père, Tae Jong dirige l'orchestre philharmonique de Séoul en tant que chef d'orchestre, sa mère, Hyun Ah quant à elle, est une violoniste dont la réputation n'est plus à faire. Une vie princière a donc commencé pour le beau Ji Hoo. Il n'est pas étonnant que très tôt il ait commencé le violon lui aussi. Il l'emportait partout avec lui, et souvent il fuyait la réalité pour se plonger uniquement dans la musique. Les années passèrent, chacune ressemblant à la précédente. Une jolie vie d'adolescent n'ayant aucun problème ni soucis financier. Un parcours scolaire sans faille, un bon garçon... tout semble parfait ! Mais justement tout cela n'intéresse pas vraiment Ji Hoo, il est un peu au-dessus de tout ça. Bien sûr c'est agréable de ne pas vivre dans le besoin mais quelle est l'importance d'avoir autant d'argent si ce n'est que pour en faire profiter sa petite personne ? Ses parents aiment les mondanités et ne s'en privent pas. Ils affichent leur richesse et Ji Hoo ne le supporte plus. A dix-neuf ans il consentit enfin à quitter ce pseudo cocon plein de fric pour faire des études de musique à l'étranger. Il choisit la France et Paris et bien entendu le violon, le sien ne l'a jamais quitté de toute manière et c'est bien la seule chose qu'il ne laissera pas derrière lui. Ses parents lui accordèrent une aide financière bien entendu, même s'il la refusa. Chaque mois une somme d'argent plus importante que nécessaire pour son école et ses dépenses personnelles tombait sur son compte en banque. L'acclimatation à Paris, et surtout la langue française, s'avéra un peu compliqué pour le garçon mais avec du travail et de la bonne volonté (il en à revendre), il y parvint. Puis bien vite, le garçon s'enticha d'une jolie française qui s'appelait Céline et jouait du violon aussi. Le problème c'est qu'elle ne l'aimait pas vraiment et profitait que de son argent. Quand elle mit fin à leur relation, le calme et tendre Ji Hoo tomba dans en dépression. Il abandonna son école de musique au bout d'à peine un an. Quel gâchis n'est-ce pas ? Lui qui avait une idée bien précise de l'amour avec le grand A s'est vite résigné et n'y croyait plus vraiment. Ainsi pendant quelques mois il ne faisait pas grand chose de ses journées. Il a fallu qu'il rencontre un garçon, un coréen tout comme lui, pour qu'il sorte de son mutisme grandissant. Ce garçon l'a ainsi aidé à remonter la pente. Encore aujourd'hui, Ji Hoo ne sait pas ce qu'il a ressenti pour lui : de l'amitié, de la fraternité, de l'amour ? Il n'est pas certain, tout ce qu'il sait c'est que s'il n'avait pas été là, il ne serait certainement pas bien en vie maintenant. Doucement, Ji Hoo a repris le violon mais pas l'école. Ses parents lui envoyaient toujours de l'argent mais il ne voulait plus vivre à leur crochet. Ainsi il trouva un petit job de vendeur en épicerie au coin de la rue où il habitait. Et de temps à autres il jouait du violon dans les rues de Paris, spécialement sur le parvis de Notre Dame où justement, Shawn Sumi le remarqua. Sa beauté fulgurante et son don pour la musique la touchèrent énormément et bien vite elle lui proposa une place dans son club d'hôtes. Curieux et avide de nouvelles expériences mais aussi surtout parce que son activité du moment ne lui plaisait pas vraiment, ce dernier accepta la proposition, et même celle d'être Call. Après tout l'amour n'avait pas réussi à le garder alors maintenant il pouvait s'amuser un peu avec non ? Il travaille donc au Sarang Paradise depuis bientôt un an.

Ji Hoo est quelqu'un de silencieux, calme et très mystérieux. Il a l'air d'un ange mais est-ce que s'en est bien un ? Il sait être sarcastique quand la situation s'y prête. Disons qu'il a longtemps vécu comme un être innocent, croyant en beaucoup de choses mais la vie en décide toujours autrement. Par ailleurs ce n'est pas quelqu'un qui se mêle facilement à la population de son plein gré. Il faut venir à lui si vous voulez être son ami. Cependant dans son travail ce n'est pas le cas, il est d'ailleurs connu pour être l'un des plus flatteurs et attentionnés envers les clientes féminines plus particulièrement. Mais au fond même si son travail au Sarang Paradise lui convient, il n'est pas vraiment intéressé par l'accession à la meilleure place du club. Après sa première véritable histoire d'amour, il est devenu si pitoyable qu'il s'est laissé vraiment aller, et maintenant quand il y repense il ne comprend pas comment il a pu en arriver là. Dorénavant les portes de l'amour sont fermées et il préfère s'en amuser. Félicitations à celui ou celle qui réussira à réchauffer le cœur glacial qu'il a en lui. En tant qu'Hôte il est très doué et cette mélancolie amoureuse ne se voit absolument pas Et les Japonais dans tout cela ? Il s'en fiche un peu, ce n'est pas réellement son problème. Tant que son travail lui plait toujours, qu'il peut jouer du violon et que le Sarang Paradise marche bien, tout lui convient.